Bongo Joe compile l’âge d’or du séga de l’île Maurice, des Seychelles et de la Réunion dans ce deuxième volume pour notre plus grand plaisir.
Encore vierges de peuplement humain voilà à peine 500 ans, les îles du Sud-Ouest de l’Océan Indien, Maurice, la Réunion, Rodrigues et les Seychelles sont colonisées par les Européens (Français, Anglais et Hollandais) à partir de la fin du XVIème siècle. On y déporte des esclaves depuis l’Afrique et Madagascar pour cultiver le café, les épices et la canne à sucre. Lors de rassemblements clandestins ils exorcisent leur quotidien grâce aux percussions, au chant et à la danse. C’est ce qu’on appellera alors le tschiéga, chéga ou encore séga, d’influence mozambicaine et malgache.
À partir des années 50, le carrefour d’influences qu’est le séga ne va de cesse de s’enrichir entre l’appropriation des instruments occidentaux et des traditions mélodiques d’Europe. Puis avec l’arrivée du jazz, de la soul, du rock’n’roll, et même de la musique cubaine et brésilienne par le biais des premiers phonographes. Ce sont les bases du séga moderne qui sont posées là et les prémices d’une période d’intense créativité qui va couvrir les années 60 et 70. La superbe compilation Soul Sega Sa fait ainsi son grand retour sur le label suisse Bongo Joe, avec une fois encore son lot de perles issus de la grande époque du séga.
Soul Sega Sa Vol.2, disponible le 6 décembre sur Bongo Joe. Découvrez la pochette ci-dessous.
